|  | | | Autel Ste-Marie-Madeleine Au matin de la résurrection Marie Madeleine pleure la mort du Christ. Quand il l’appelle par son nom, elle le reconnaît, c’est-à-dire qu’elle comprend le salut qu’il offre à chacun. Elle le cherchait et il a répondu. La foi n’est pas contraire à l’intelligence, puisqu’elle cherche à comprendre, mais l’intelligence ne suffit pas pour croire, il faut l’accompagner par la prière, puisque c’est Dieu qui la donne. | | Expérience humaine : | |  La voix Les médecins constatent depuis l’antiquité que quelques soient les lésions de la vue, du cerveau, le dernier refuge de la mémoire est la reconnaissance de la voix. C’est la parole avec son intonation propre qui noue les relations entre personnes. Quand l’Ecriture parle du Verbe de Dieu, elle définit précisément le Verbe par lequel Dieu crée le monde et nous révèle son mystère. “Il est le Dieu qui a parlé à Abraham, Isaac et Jacob”. Marie Madeleine a pu voir le Christ sans le reconnaître, mais quand elle entend sa voix, il lui rend le moyen da rétablir leur amitié. Et c’est en l’envoyant aux apôtres, que Jésus lui fait comprendre ce qu’est la résurrection: “Va dire à mes frères que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu.” Tous les pédagogues reconnaissent que l’intelligence d’une notion n’est acquise que lorsque l’enseigné devient enseignant. Ce texte de l’Evangile reprend toutes les étapes de la connaissance humaine et en montre le paradigme dans l’expérience de Marie Madeleine. | |
 | Apparition à Marie Madelein, mosaïque du columbarium
[ Neirivue, Suisse ]
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