Terres d'Evangile / Résurrection /L’apparition à Marie Madeleine

 
 
 Autel Ste-Marie-Madeleine
Au matin de la résurrection Marie Madeleine pleure la mort du Christ. Quand il l’appelle par son nom, elle le reconnaît, c’est-à-dire qu’elle comprend le salut qu’il offre à chacun. Elle le cherchait et il a répondu. La foi n’est pas contraire à l’intelligence, puisqu’elle cherche à comprendre, mais l’intelligence ne suffit pas pour croire, il faut l’accompagner par la prière, puisque c’est Dieu qui la donne.
 
Symboles :
 
Le jardin
Depuis l’origine de l’iconographie de cette scène les artistes ont mis dans la main du Christ une bêche. Par là ils reprenaient les toutes premières représentations de la croix, à savoir une bêche prête à ouvrir la terre et à rouvrir le sol du Paradis terrestre pour lui faire germer l’arbre de vie, la croix. Ce symbole de l’instrument qui ouvre la terre ou le rocher est universel, parce qu’il implique la nécessité d’une violence pour rendre possible l’éclosion de la vie.
Le jardin appartient à la représentation du bonheur et de la réconciliation sociale. Non seulement il relève du symbole, mais aussi de l’urbanisation. Les efforts faits en faveur de la socialisation des classes d’âge ou des classes sociales incluent toujours la préoccupation des espaces verts où les réunions sont facilitées. Depuis Homère, les poètes se sont saisis de cette réalité pour chanter l’espérance du bonheur à venir ou du retour à l’âge d’or mythique des origines. Les religions monothéistes représentent la félicité éternelle par la vie dans un jardin en compagnie des autres bienheureux.
 
Le rite égyptien de l’ouverture de la bouche


Jardin du Paradis


[ Sakkara, Egypte ]
Jardin


Tapis persan




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  Documents associés : 
Lieu : 
St-Sépulcre
St-Sépulcre
Texte de l'Evangile : 
Jean 20, 11-19
Clés de Lecture : 
Apparition à Marie-Madeleine
Expérience humaine : 
La voix
Accomplissement des Ecritures : 
Le nom crée la personne: la voix de l’ami
Le nom crée la personne: le jardin du Paradis
Citations : 
Grégoire le Grand
Augustin (354-430)
Ambroise de Milan, IVe siècle