|
 |
Terres d'Evangile / Résurrection /L’apparition à Marie Madeleine
| |||||||||||||||
| Autel Ste-Marie-Madeleine Au matin de la résurrection Marie Madeleine pleure la mort du Christ. Quand il l’appelle par son nom, elle le reconnaît, c’est-à-dire qu’elle comprend le salut qu’il offre à chacun. Elle le cherchait et il a répondu. La foi n’est pas contraire à l’intelligence, puisqu’elle cherche à comprendre, mais l’intelligence ne suffit pas pour croire, il faut l’accompagner par la prière, puisque c’est Dieu qui la donne. | |||||||||||||||
Clés de Lecture : | |||||||||||||||
 Apparition à Marie-Madeleine L’apparition à Marie Madeleine commence par la méprise de celle-ci qui ne reconnaît pas Jésus. Cela nous pose une question essentielle: pourquoi les disciples n’ont-ils pas reconnu d’emblée le Christ ressuscité? La relation que Jésus inaugure avec Madeleine ne peut pas être la même que celle qu’il entretenait avec elle pendant sa vie publique. Voilà pourquoi il lui dit: “ne me touche pas.” Elle l’avait rencontré au hasard des opportunités, il l’avait préparée à entrer dans une relation filiale avec Dieu, mais maintenant que le Christ a souffert sa passion, qu’il est mort pour elle et qu’il a vaincu la mort et le mal, leur relation devient beaucoup plus intime: Madeleine entre dans la foi. Il l’appelle par son nom, Madeleine, comme s’il la recréait en rétablissant l’intimité de leur confiance réciproque. Il ne peut le faire que parce qu’il est le maître de la vie et de la mort et le créateur du monde. “Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. Tout fut par lui et sans lui rien ne fut. De tout être il était la vie.” (Jn 1, 1-4) Et c’est en entendant la voix du Christ qui lui parle à elle seule qu’elle confesse: “Rabbouni ”, c’est à dire Mon Maître. Cet acte de foi lui mérite la mission d’aller annoncer aux apôtres qu’il est vivant: “Va dire à mes frères que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu.” Quelque chose est changée entre la familiarité de l’amitié et l’adoration de la foi. Le passage du premier état au second suppose une surprise et une adaptation à l’acte de foi. | |||||||||||||||
haut de la page | |||||||||||||||
| |||||||||||||||
| |||||||||||||||
