Terres d'Evangile / Enseignement /Le discours sur le pain de vie

 
 
 La synagogue de Capharnaüm
Si on accepte la vie avec sa part d’inconnu et d’exigences, elle a le goût du pain et elle fait vivre; si on la refuse, la famine spirituelle cause la mort
 
Symboles :
 
La manducation de la parole
La tradition sémite qui établit une similitude entre le repas et la lecture a peu d’illustrations autre que poétiques, puisqu’elle refuse les images, le Moyen-Age chrétien, au contraire, n’a pas hésité à mettre le livre révélé dans la bouche de Saint Jean. Par contre le langage populaire a retenu cette association d’idées puisqu’on parle couramment de “dévorer un livre” ou de “boire les paroles de quelqu’un”. Le père M. Jousse a étudié cette relation entre les deux types d’aliment dans les populations très anciennes de la forêt amazonienne. Par la suite ses études d’anthropologie l’ont conduit à observer le même phénomène subsistant sous d’autres formes dans la mémorisation des connaissances, facilitée par la gestuation et en particulier le balancement du corps toujours en usage dans les écoles coraniques.
 
Saint Jean, Tapisserie de l’Apocalypse d’Angers
(© A. et U. Held)

Cathédrale d'Angers

[ Angers, France ]
 


haut de la page

 
  Documents associés : 
Lieu : 
La synagogue de Capharnaüm
Texte de l'Evangile : 
Jean 6, 22-66
Clés de Lecture : 
Le discours sur le pain de vie
Expérience humaine : 
La lettre
Accomplissement des Ecritures : 
La vie qui est pain
Citations : 
Augustin (354-430)
Théophylacte, IXe siècle
Augustin (354-430), Commentaire de l’Evangile de Jean, traité 25