|
 |
Terres d'Evangile / Vie publique /La Samaritaine
| |||||||||||||||
| Le don de l’eau vive La Samaritaine ne doit pas avoir bonne réputation dans son bourg puisqu’elle a eu cinq maris, pourtant Jésus prend du temps pour lui faire entrevoir un autre monde et elle le reconnaît pour le Messie, parce qu’il a éclairé sa conscience. Il ne lui a pas fait de reproche humiliant, il lui a parlé de la prière. Cela suffit pour qu’elle fasse de l’aveu de ses fautes un témoignage en faveur du Messie. | |||||||||||||||
Clés de Lecture : | |||||||||||||||
 Le don de l’eau vive L’Evangile présente au puits de Jacob une scène surprenante: un homme et une femme seuls ensemble alors que la loi juive de l’époque interdisait cette situation. Autre surprise, Jésus est juif et son peuple ne parle pas aux Samaritains, réputés infidèles à la loi et devenus ennemis au cours de l’histoire. Ensuite Jésus, fatigué, demande à la femme de lui donner à boire, mais quand celle-ci y est disposée, il place le dialogue à un tout autre niveau et hausse la signification de l’eau jusqu’à en faire le symbole de la Parole de Dieu. Dernier paradoxe: la Samaritaine est transformée par la conscience que le Christ éveille en elle de ses infidélités conjugales: elle avait eu cinq maris. Et c’est à cette réflexion du Christ qu’elle le reconnaît pour prophète avec une telle joie qu’elle la proclame en ville quitte à exposer ses propres fautes. | |||||||||||||||
haut de la page | |||||||||||||||
| |||||||||||||||
| |||||||||||||||
