|  | | | Le Christ risque sa vie pour resusciter son ami Le Christ assume le risque de sa propre mort pour rendre la vie à Lazare, comme il a accepté sa passion pour nous révéler le pardon de Dieu, grâce auquel nous inaugurons la vie éternelle dès cette terre. | | Expérience humaine : | |  Les attentes de la résurrection Les divinités d’Egypte, de Mésopotamie, de Canaan donnaient une figure dramatique à l’expérience du printemps célébré dans tous les cultes naturistes de l’ancien Orient. La résurgence du printemps soutenait l’espérance des hommes d’échapper, même de façon précaire, à l’hiver de la mort. Des rites annuels tentaient de procurer une efficacité magique aux forces du renouveau de la nature. Pourtant dès le début de l’Ancien Testament la loi mosaïque ne voit dans la fête printanière que l’hommage rendu à la Parole et à l’Esprit de Dieu, qui a créé le monde sans aucun artifice et qui continue de le faire exister selon sa sagesse. Si Dieu est puissant face à la mort et qu’il peut ramener les morts à la vie c’est par sa seule volonté bienveillante.
Les fêtes de l’Ancien Testament donnaient au peuple l’occasion de proclamer sa foi en Dieu capable de le faire échapper à la destruction, mais aussi au péché qui avait rompu l’alliance avec Dieu et qui était plus grave qu’un désastre politique, tel que l’exil. Il s’agit donc à l’occasion de ces fêtes d’un renouveau moral du pécheur, beaucoup plus important que la transformation des saisons, à laquelle s’attachaient les cultes idolâtres.
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 | Baal cananéen
|  | Déméter et Coré Stèle Musée du Louvre [ Paris, France ]
|  | Sortie au jour d’Osiris
Musée d’histoire [ Leiden, Pays-bas ]
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