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Le chemin des Cathédrales / Services de l’Eglise /Bâtisseurs
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| Bâtisseurs Comment et pourquoi les hommes du Moyen-Age ont-ils réussi la construction des cathédrales alors qu?ils ne disposaient pas de nos moyens techniques? | |||||||||||||||||||||||||
Technique : | |||||||||||||||||||||||||
 Influences et découvertes Le long chantier des cathédrales a profité de toutes les découvertes architecturales qui se développèrent au XIIe et au XIIIe siècles sous l’influence, entre autres, des artistes et des techniciens arabes dont les œuvres étaient peu à peu connues en Occident. Par exemple, les arcs brisés du palais du gouverneur musulman de Saragosse ont sans doute inspiré la conception des arcs gothiques. La section de l’arc roman permettant sa croisée avec un autre arc est la grande invention de l’art gothique parce qu’elle fait porter le poids de la voûte sur les piliers et non sur les murs. Les arcs-boutants renforçant les contreforts constituèrent un autre progrès puisqu’ils permettaient d’éclairer de plus en plus les murs désormais doublement déchargés du poids de la toiture par la voûte d’ogive. Ce progrès considérable fit une place remarquable aux maîtres verriers: ils pouvaient désormais percer les flancs de l’église par des fenêtres si hautes qu’on les appelait des lancettes et par des rosaces et des claires voies. Cette passion de la lumière conduisit, à cette époque, à agrandir les fenêtres rondes jusqu’à des diamètres incroyables: les plus grandes de ces ouvertures en forme de roses sont à Notre-Dame de Paris. C’est par le chevet que commençait la construction des églises. Ceci permettait d’avoir un premier espace utilisable pour le culte bien avant la fin de l’église. La toiture des églises était supportée par un bâtis de bois fort coûteux, qui supposait un choix difficile du matériau. Le grand problème des constructions était l’élévation des éléments déjà assemblés au sol. On employait des cages à écureuil mises en route par des marcheurs et on les déplaçait d’un chantier à l’autre à moins qu’elles soient assez petites pour être définitivement fixées. Pour activer la poulie d’un puits, par exemple, on laissait l’écureuil scellé dans le sol. Un travail si audacieux était conduit par des maîtres maçons si honorés par les clercs et par le peuple, qu’ils avaient le droit de figurer leurs attributs sur leurs stèles mortuaires et parfois d’être enterrés dans l’église. La reconnaissance de saint Louis fit exceptionnellement figurer le nom de l’architecte Jean de Chelles sur les murs de la Cathédrale. Itinérants d’un chantier à l’autre, ces architectes emportaient leurs plans dans de lourds coffres à ferrures qui les suivaient partout. Le travail de la construction n’ayant jamais cessé, les techniques se sont héritées d’âge en âge. Le Musée de l’Œuvre de Strasbourg garde encore le plan de Notre Dame de Paris, dessiné sur parchemin et des outils de l’époque gothique semblables à ceux encore en usage aujourd’hui. Aujourd’hui encore, on peut voir comment les cathédrales gothiques s’élevaient au milieu de grands chantiers de pierres à demi sculptées. A New-York, formés à la tradition séculaire, des compagnons construisent Saint-John-the-divine en sculptant avec les outils et les méthodes d’autrefois. Ceux qui sont plus qualifiés sculptent les visages avec les gestes et les rythmes d’autrefois. | |||||||||||||||||||||||||
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Liens associés :  Les découvertes des bâtisseurs, clef de voûte, N.-D. de Parishaut de la page | |||||||||||||||||||||||||
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