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 Verrier
Les vitraux qui éclairent en colorant la lumière du soleil ont retenu l’attention des artistes et des mécènes depuis les Egyptiens, parce qu’ils symbolisent la puissance de la lumière.
 
Symboles :
 
Les rayons du soleil
Déjà, les Egyptiens avaient représenté les bienfaits du dieu Athon en plaçant ses mains à l’extrémité des rayons lumineux du soleil. Désireux d’honorer l’intelligence divine, ils la représentaient comme illuminant l’esprit des hommes.
Le progrès de la technique du vitrail appliquée aux murs des églises est le fruit de la théologie de Denys l’Aréopagite. Au moment où l’influence des savants musulmans et des traductions d’Aristote qu’ils procurent à la chrétienté, transforme la façon dont les Chrétiens abordent l’Ecriture, les spirituels et les maîtres chrétiens s’enthousiasment pour les écrits de Denys, parce qu’il s’attache à montrer que Dieu est Lumière.
Ce besoin de clarté intellectuelle suscite une exigence de clarté dans les locaux réservés à la prière. La pénombre des églises romanes obscurcies par l’épaisseurs de leurs murs ne suffit plus et pousse les architectes à élaborer l’art gothique en déplaçant les tension de l’édifice pour ouvrir de grandes fenêtres dans ces murs. C’est bien l’influence de la théologie qui entraîne les transformations artistique de cette époque. Le souci d’embellir les surface vitrée par le jeu de la juxtaposition des couleurs est compris comme le symbole des différences individuelles entre les membres de l’Eglise. Suger comparera leur diversité à celle des notes de musique qui chantent la gloire de Dieu.
Saint Louis et Pierre de Montreuil réussiront la prouesse de transformer les parois de la Sainte-Chapelle en murs de verre colorés pour entourer les reliques de la passion et signifier le sens qu’ils leur reconnaissaient: la couronne d’épines, les clous qui ont blessé le Christ sur la croix attestent de la réalité de la passion qui sauve l’humanité et rend intelligibles les décisions de la Providence divine.
Le même phénomène va se reproduire à notre époque avec les recherches des artistes modernes pour faire du jeu de la lumière un accompagnement à la recherche des croyants en quête d’un sens intelligible à leur besoin de prière. L’exemple le plus fameux de cet effort est l’église de Ronchamp, dans le département français du Doubs, qu’on doit à l’architecte suisse Le Corbusier.
 
Extérieur de l’église de Ronchamp


[ France ]
Intérieur de l’église de Ronchamp


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  Documents associés : 
Lieu : 
Cathédrale de Chartres
Histoire : 
Le long développement des recherches pour introduire la couleur dans l’architecture
Technique : 
La technique du verrier
Citations : 
Suger