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Histoires de Rome / Les grandes basiliques /La cathédrale de Rome
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| La cathédrale de Rome La mission de la basilique Saint-Jean-du-Latran est d’être la cathédrale de prière pour la ville et pour le monde, car elle a été donnée au pape par la famille de Constantin pour être la cathédrale du successeur de saint Pierre. Celui-ci n’est reconnu comme pape qu’après avoir été intronisé à Saint-Jean-du-Latran, en tant qu’évêque de Rome. | |||||||||||||||||||||
Signes de la foi : | |||||||||||||||||||||
 Le premier jubilé C’est de la loggia de cette basilique “Mère et Tête de toutes les églises de la Ville et du monde” que fut annoncé le premier jubilé en 1300 par Boniface VIII. La fresque de Giotto commémore l’événement qui fit venir à Rome des foules de toute l’Europe. Cependant, même au Moyen Age, au faîte de leur autorité temporelle, les papes ont toujours reconnu la puissance des saints pour former l’église de siècle en siècle. | |||||||||||||||||||||
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Saint François d’Assise et la basilique du Latran Un souvenir exceptionnel de cette attitude a été immortalisé par Giotto lorsqu’il peignit le songe d’Innocent III, soucieux de la crise que traversait alors l’Eglise, et rêvant que la vieille basilique était soutenue par François d’Assise. C’est bien la mission que François avait reçue lorsque il était à St- Damien, au cours de ses longues prières, François avait entendu la demande du crucifié: «François, rebâtis mon Eglise». Croyant qu’il s’agissait du sanctuaire délabré, il avait acheté des pierres afin de boucher les brèches dans les murs. Peu à peu, le sens de la vision s’était éclairé si bien que, reconnaissant la pauvreté de cet ordre, comme une chance de réforme dans un monde de marchands riches de leurs lettres de change, le pape encouragea d’abord les premiers disciples du mendiant volontaire puis approuva définitivement leur règle en 1209 ou 1210. Devenu l’allié des compagnons de saint François, Innocent III fit du contemplatif d’Assise le père d’un grand Ordre au coeur d’une église dont les charges sociales qui pesaient sur elle induisaient la tentation de la richesse. La bénédiction de l’Eglise permit à l’Ordre de s’étendre au monde entier et d’animer la vie spirituelle de millions d’hommes de bonne volonté quel que soit leur fonction dans la société. Fils d’un drapier qui traversait l’Europe chaque année pour négocier sa marchandise en basant sa sécurité sur les lettres de change, François faisait partie d’une société devenue indépendante des propriétés terriennes. Seulement, lui, il ne comptait pour assurer sa subsistance que sur la charité des chrétiens qui était sa vraie “lettre de change”. En choisissant la Pauvreté pour sa “Dame”, le troubadour, qui avait rêvé autrefois des honneurs de l’aristocratie chevaleresque, avait réintroduit cette vertu évangélique au sein de l’Eglise et procuré la réforme de celle-ci, tout en s’adaptant à son temps. | |||||||||||||||||||||
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