Histoires de Rome / Les premières paroisses romaines /Les fresques de Cavallini

 
 
 Les fresques de Cavallini
La sérénité du martyre de sainte Cécile, la patronne des musiciens à cause de sa prière pendant les trois jours de son agonie, se retrouve dans la fresque du Jugement dernier par Cavallini. Ce chef-d’œuvre est tout empreint de la miséricorde du Christ et de la joie de ceux qui croient en lui.
 
Lieu :
 
Ste-Cécile
L’église dédiée à sainte Cécile a été rebâtie au IXe siècle par le pape Pascal Ier sur les restes d’un sanctuaire plus ancien associé à un ensemble de constructions romaines dont la maison de sainte Cécile faisait partie. La façade baroque ne laisse pas soupçonner les fresques de Cavallini qui en décorent l’envers depuis le XIIIe siècle.
La martyre vénérée là est sainte Cécile, jeune patricienne décapitée en 230 avec le fiancé païen qu’on lui destinait et le frère de celui-ci convertis par elle. “Le sang des Martyrs est une semence de chrétiens”, dit Tertullien. La statue de Maderno représente la jeune fille telle que l’ont retrouvée le pape Pascal Ier lorsqu’il transféra son corps des catacombes dans l’église Romaine et Clément VIII en 1599 quand on découvrit les autres tombeaux à la faveur de travaux d’aménagement.
 
Façade de Ste-Cécile-au-Transtévère

Basilique de Ste-Cécile-au-Transtévère

[ Rome, Italie ]
Statue de sainte Cécile
Maderno

Basilique de Ste-Cécile-au-Transtévère

[ Rome, Italie ]


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  Documents associés : 
Description de l'image : 
La fresque du Jugement dernier de Cavallini
La manifestation du Seigneur
La louange angélique
Signes de la foi : 
La continuité de l’expérience mystique entre les saints
Citations : 
Le Jugement Dernier
La parenté entre la théologie de Thomas d’Aquin et l’art de Cavallini
Distique de Vasari sur la tombe de Cavallini