|  | | | La violence des dernières persécutions Le sang des martyrs a coulé partout dans la Rome antique, puisque la loi autorisait leur mise à mort sur le lieu de leur arrestation, sur les marches des temples, devant le bureau des édiles. Cependant la passion populaire pour «les jeux» a fait réserver le plus grand nombre des supplices aux spectacles du cirque, aussi est-ce là que la mémoire chrétienne honore le souvenir des persécutions. | | Signes de la foi : | |  Le culte des martyrs Chacun des morts de l’amphithéâtre ou de la vindicte populaire peut être vue comme victime d’une grande crise, particulièrement sensible dans la capitale de l’empire ou bien comme témoin de la foi en Jésus Christ parce que son épreuve est la même que celle subie par d’autres Chrétiens dans tout le monde connu à l’époque. Cette universalité du témoignage de l’Eglise lui donne une portée religieuse bien au-delà de l’accident d’une justice défaillante.
Pour signifier l’universalité de la grâce de témoignage faite à l’Eglise, les Pontifes firent transporter auprès des Romains les corps médecins arabes Côme et Damien, martyrs des églises d’Orient, dont le culte se répandit dans toute l’Europe.
La consécration du Panthéon devenu Sainte Marie des Martyrs au VIIe siècle lorsque le pape y transporta les corps anonymes des martyrs dispersés dans les catacombes honore cette foule de témoins qui ont sanctifié la terre de la capitale de l’empire. | |
 | Mosaïque absidiale des Sts-Côme-et-Damien
[ Rome, Italie ]
|  | Intérieur de Ste-Marie-des-Martyrs
Panthéon [ Rome, Italie ]
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| | Liens associés :

Le sens du martyre, châsse de l’abbé Nantelme, St-Maurice, Suisse
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