Histoires de Rome / Les premiers Chrétiens /La paix des Chrétiens devant la mort

 
 
 La paix des Chrétiens devant la mort
Le décor des catacombes témoigne de la foi des premiers chrétiens, cette proclamation donne à ces galeries souterraines une paix incomparable.
 

Citations :Jean
Saint Paul aux Romains
Saint Paul aux Ephésiens
Saint Paul sur le sacrifice d’Isaac
Pierre
Cyprien sur la gloire des martyrs
Paulin de Nole
Augustin
Clément d’Alexandrie
Le livre de Jonas
La prédiction de Balaam


 
Jean
10, 11,14-15

“Je suis le Bon Pasteur; le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis... Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis.”
 


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Saint Paul aux Romains
“Paul, serviteur du Christ Jésus, apôtre par vocation, mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu,... par qui nous avons reçu grâce et apostolat pour prêcher à l’honneur de son nom, l’obéissance de la foi parmi tous les païens...” (Epître aux Romains 1, 1. 5)
“Je me dois aux Grecs comme aux barbares, aux savants comme aux ignorants: de là mon empressement à vous porter l’Evangile à vous aussi habitants de Rome.” (Epître aux Romains 1, 14)
“Après ces évènements, Paul forma le projet de traverser la Macédoine et l’Achaïe pour gagner Jérusalem. ‘Après avoir été là, disait-il, il me faut voir également Rome’” (Actes 19, 21)
“C’est en effet alors que nous étions sans force, c’est alors, au temps fixé, que le Christ est mort pour des impies; - à peine en effet voudrait-on mourir pour un homme juste; pour un homme de bien, oui, peut-être osera-t-on mourir; - mais la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous. Combien plus, maintenant justifiés dans son sang, serons-nous par lui sauvés de la colère. Si, étant ennemis, nous fûmes réconciliés à Dieu par la mort de Son Fils, combien plus, une fois réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie, et pas seulement cela, mais nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ par qui dès à présent nous avons obtenu la réconciliation.” (Epître de Paul aux Romains 5,6-11)
“Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé en tous les hommes, du fait que tous ont péché; - car jusqu’à la Loi il y avait du péché dans le monde, mais le péché n’est pas imputé quand il n’y a pas de loi; cependant la mort a régné d’Adam à Moïse même sur ceux qui n’avaient point péché d’une transgression semblable à celle d’Adam, figure de celui qui devait venir... Mais il n’en va pas du don comme de la faute. Si, par la faute d’un seul, la multitude est morte, combien plus la grâce de dieu et le don conféré par la grâce d’un seul homme, Jésus Christ, se sont-ils répandus à profusion sur la multitude. Et il n’en va pas du don comme des conséquences du péché d’un seul: le jugement venant après un seul péché aboutit à une condamnation, l’oeuvre de grâce à la suite d’un grand nombre de fautes aboutit à une justification. Si en effet, par la faute d’un seul, la mort a régné du fait de ce seul homme, combien plus ceux qui reçoivent avec profusion la grâce et le don de la justice régneront-ils dans la vie par le seul Jésus Christ.” (Epître aux Romains 5, 12-17)
“Si, en effet, par la faute d’un seul, la mort a régné du fait de ce seul homme, combien plus ceux qui reçoivent avec profusion la grâce et le don de la justice régneront-ils dans la vie par le seul Jésus Christ... Comme en effet par la désobéissance d’un seul homme la multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle constituée juste.” (Epître de Paul aux Romains 5, 17.19)
“Que dire alors? Qu’il nous faut rester dans le péché, pour que la grâce se multiplie? Certes non! Si nous sommes morts au péché, comment continuer de vivre en lui? Ou bien ignorez-vous que, baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que tous nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c’est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable; comprenons-le, notre vieil homme a été crucifié avec lui, pour que fût réduit à l’impuissance ce corps de péché, afin que nous cessions d’être asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Mais si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivons aussi avec lui, sachant que le Christ une fois ressuscité des morts ne meurt plus, que la mort n’exerce plus de pouvoir sur lui. Sa mort fut une mort au péché, une fois pour toutes; mais sa vie est une vie à Dieu. Et vous de même, considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus.” (Epître de Paul aux Romains 6, 1-11)
“En effet, tous ceux qu’anime l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Aussi bien n’avez-vous pas reçu un esprit d’esclaves pour retomber dans la crainte; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier: Abba! Père! L’Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers ; héritier de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.” (Epître de Paul aux Romains 8, 14-17)
 


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Saint Paul aux Ephésiens
Epître aux Ephésiens 1, 3.7.9-10

“Béni soit le Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ... En Lui nous trouvons la Rédemption par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce... Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu’il avait formé par avance pour le réaliser quand les temps seraient accomplis: ramener toutes choses sous un seul chef: le Christ.”
 


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Saint Paul sur le sacrifice d’Isaac
“Par la foi, Abraham mis à l’épreuve, a offert Isaac, et c’est son fils unique qu’il offrait en sacrifice, lui qui était le dépositaire des promesses, lui à qui il avait été dit: “C’est par Isaac que tu auras une postérité portant ton nom.” Dieu, pensait-il, est capable même de ressusciter les morts; c’est pour cela qu’il recouvra son fils, et ce fut un symbole.” (Epître aux Hébreux 11, 17-19)
“Que dirons-nous donc d’Abraham, notre ancêtre selon la chair ? Si Abraham tint sa justice des oeuvres, il a de quoi se glorifier. Mais non au regard de Dieu! Que dit en effet l’Ecriture? Abraham crut à Dieu, et ce lui fut compté comme justice. A qui fournit un travail on ne compte pas le salaire à titre gracieux: c’est un dû; mais à qui, au lieu de travailler, croit en celui qui justifie l’impie, on compte sa foi comme justice.” (Epître de Paul aux Romains 4, 1-5)
“Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d’une multitude de peuples, selon qu’il fut dit: ‘Telle sera ta descendance’. C’est d’une foi sans défaillance qu’il considéra son corps déjà mort - il avait quelque cent ans - et le sein de Sara, mort également; appuyé sur la promesse de Dieu, sans hésitation ni incrédulité, mais avec une foi puissante, il rendit gloire à Dieu, certain que tout ce que Dieu a promis, il est assez puissant ensuite pour l’accomplir. Voilà pourquoi ce lui fut compté comme justice. Or quand l’Ecriture dit que sa foi lui fut comptée, ce n’est point pour lui seul; elle nous visait également, nous à qui la foi doit être comptée, nous qui croyons en celui qui ressuscita d’entre les morts Jésus notre Seigneur, livré pour nos faute et ressuscité pour notre justification.” (Epître de Paul aux Romains 4, 18-20)
 


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Pierre

“Je vous écris ces quelques mots par Silvain, que je tiens pour un frère fidèle, pour vous exhorter et attester que telle est la vraie grâce de Dieu: tenez-vous-y. L’église qui est à Babylone (c’est à dire à Rome), élue comme vous, vous salue ainsi que Marc, mon fils.” (1ère Epître de Pierre 5, 12-13)

“Ayez au milieu des nations une belle conduite afin que, sur le point même où ils vous calomnient comme malfaiteurs, la vue de vos bonnes oeuvres les amène à glorifier Dieu, au jour de sa Visite.” (1ère Epître de Pierre 2, 12)

“Mais que ce soit avec douceur et respect, en possession d’une bonne conscience, afin que, sur le point même où l’on vous calomnie, soient confondus ceux qui décrient votre bonne conduite dans le Christ.” (1ère Epître de Pierre 3, 16)

“A ce sujet, ils jugent étrange que vous ne couriez pas avec eux vers ce torrent de perdition, et ils se répandent en outrages. Ils en rendront compte à celui qui est prêt à juger vivants et morts.” (1ère Epître de Pierre 4, 4-5)

“L’intelligence en éveil, soyez sobres et espérez pleinement en la grâce qui doit vous être apportée par la Révélation de Jésus Christ. En enfants obéissants, ne vous laissez pas modeler par vos passions de jadis, du temps de votre ignorance. Mais, de même que celui qui vous a appelés est saint, devenez saints vous aussi, dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit “vous serez saints parce que moi Je suis saint.” (1ère Epître de Pierre 1, 13-16)

“Qui vous ferait du mal, si vous devenez zélés pour le bien? Heureux d’ailleurs quand vous souffririez pour la justice. N’ayez aucune crainte et ne soyez pas troublés. Au contraire, traitez saintement dans vos coeurs le Seigneur-Christ, toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous.” (1ère Epître de Pierre 3, 13-15)

“Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, afin de nous mener à Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l’esprit.” (1ère Epître de Pierre 3, 18)

 


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Cyprien sur la gloire des martyrs
Exhortation au martyre, IIIe siècle, dans “Le martyre dans l’Eglise ancienne”, Migne, Paris, 1990

“Egalement, dans le psaume 115, le prix et la récompense de la souffrance sont montrés (v. 15):
‘Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses justes.’
De même, au psaume 125 (v. 5-6), est exprimée la lutte entre la tristesse du combat et la joie de la rétribution:
‘Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront dans la joie. On marchait, on marchait en pleurant, jetant ses semences; mais dans l’allégresse on reviendra, on reviendra, portant ses gerbes.’
A son tour, le psaume 118 dit (v. 1-2):
‘Heureux ceux qui, sans tache, marchent dans la voie du Seigneur. Heureux ceux qui scrutent ses témoignages, ils le cherchent de tout coeur.’
Et l’Evangile du Seigneur de dire: c’est le Seigneur qui est le vengeur de notre martyre et le rémunérateur de notre souffrance (en Mt 5,10): ‘Heureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le Royaume des cieux est à eux.’
Et une seconde fois (Lc 6,22-23):
‘Heureux serez-vous, si les hommes vous haïssent, s’ils vous frappent d’exclusion, s’ils vous chassent et outragent votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme. Réjouissez-vous ce jour-là et exultez, car voici: votre récompense est grande dans les cieux.’
Et derechef (Lc 9,24):
‘Celui qui perd sa vie à cause de moi la sauvera.’
Et les récompenses de la promesse divine ne sont pas réservées aux seuls suppliciés et à ceux qui sont mis à mort. Même si la souffrance manque aux fidèles, une foi intacte et invincible suffit. Un chrétien qui a tout méprisé, tout abandonné, a montré qu’il suit le Christ. Lui aussi aura le même honneur que les martyrs. Le Christ a fait cette promesse et dit (Lc 18,29-30):
‘Nul n’aura quitté maison, champ, parents, frères, femme ou enfants, qui ne reçoive sept fois plus en ce temps-ci et dans le siècle à venir la vie éternelle.’
Que si l’on veut voir et trouver un si grand peuple de martyrs chrétiens, personne ne peut penser qu’il soit difficile et ardu de devenir martyr, alors qu’on voit que le peuple des martyrs ne peut être dénombré.”
 


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Paulin de Nole
Poème XXVII, Ve siècle

“Certes, dans le monde entier, les saints sont tous présents partout où le Dieu unique déploie son action, grâce à laquelle ils s’offrent à lui comme les membres de son propre corps. Toutefois, certains lieux sont destinés à recevoir leurs saintes dépouilles; mais ceux qui sont ensevelis n’exercent pas leur protection bienveillante uniquement là où, dans son intégralité, repose leur corps. Car là où se trouve une partie du corps d’un saint, sa puissance se manifeste: Dieu faisant connaître leurs mérites et la grande énergie enfouie dans une petite relique révélant le pouvoir des corps des apôtres à la faveur de l’enseignement du Verbe. Seront donc proche d’eux quiconque vivra saintement dans les demeures voisines et tout autant l’étranger qui, à distance, se sera approché du saint temple poussé par une véritable affection. Lorsqu’il voudra rejoindre le Christ pour prier dans la solitude - désirant présenter ses supplications, de jour ou de nuit - qu’il se hâte d’en atteindre le seuil tout proche.”
 


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Augustin
La Cité de Dieu, 213, 20

“Ainsi la mort paraît légère aux âmes des fidèles trépassés, parce que leur chair repose en espérance, quelque outrage qu’elle ait paru recevoir après avoir perdu la vie. Car n’en déplaise à Platon, si les âmes soupirent après un corps, ce n’est pas parce qu’elles ont perdu la mémoire, mais plutôt parce qu’elles se souviennent de ce que leur a promis celui qui ne trompe personne et qui nous a garanti jusqu’au moindre de nos cheveux. Elles souhaitent donc avec ardeur et attendent avec patience la résurrection de leurs corps, où elles ont beaucoup souffert, mais où elles ne doivent plus souffrir. Aussi bien, puisqu’elles ne haïssaient pas leur chair lorsqu’elle entrait en révolte contre leur faiblesse et qu’il fallait la retenir sous l’empire de l’esprit, combien leur est-elle plus précieuse, au moment de devenir spirituelle? Car de même qu’on appelle charnel l’esprit esclave de la chair, on peut bien aussi appeler spirituelle la chair soumise à l’esprit, non qu’elle doive être convertie en esprit, comme le croient quelques-uns sur la foi de cette parole de l’Apôtre: ‘Corps animal, quand il est mis en terre notre corps ressuscitera spirituel’; mais parce qu’elle sera parfaitement soumise à l’esprit, qui en pourra disposer à son gré sans éprouver jamais aucune résistance. En effet, après la résurrection, le corps n’aura pas seulement toute la perfection dont il est capable ici-bas dans la meilleure santé, mais il sera même beaucoup plus parfait que celui des premiers hommes avant le péché. Bien qu’ils ne dussent point mourir, s’ils ne péchaient point, ils ne laissaient pas toutefois de se servir d’aliments, leurs corps n’étant pas encore spirituels. Il est vrai aussi qu’ils ne vieillissaient point, par une grâce merveilleuse que Dieu avait attachée en leur faveur à l’arbre de vie, planté au milieu du paradis avec l’arbre défendu; mais cela ne les empêchait pas de se nourrir du fruit de tous les autres arbres du paradis, à l’exception d’un seul toutefois, qui leur avait été défendu, non comme une chose mauvaise, mais pour glorifier cette chose excellente qui est la pure et simple obéissance, une des plus grandes vertus que puisse exercer la créature raisonnable à l’égard de son créateur. Ils se nourrissaient donc des autres fruits pour se garantir de la faim et de la soif, et ils mangeaient du fruit de l’arbre de vie pour arrêter les progrès de la mort et de la vieillesse, tellement qu’il semble que le fruit de la vie était dans le paradis terrestre ce qu’est dans le paradis spirituel la sagesse de Dieu, dont il est écrit: C’est un arbre de vie pour ceux qui l’embrassent.”
 


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Clément d’Alexandrie
Le Pédagogue I, 4, 10 ,1-3, IIe siècle

“Embrassons donc plus fortement encore cette belle obéissance et consacrons-nous au Seigneur; saisissons le câble très solide de la foi en lui et considérons que la même vertu nous concerne, hommes et femmes. Dieu est unique pour les deux; unique aussi, le Pédagogue. Une assemblée, une morale et une pudeur; nourriture commune, lien conjugal commun; tout est pareil: la respiration, la vue, l’ouïe, la connaissance, l’espérance, l’obéissance, l’amour. Ceux qui ont en commun la vie, ont également en commun la grâce et en commun le salut, et en commun, à eux aussi, la vertu et la façon de vivre. “En ce monde-ci”, est-il écrit, “ils prennent femme et se marient”; oui, c’est ici-bas seulement que le sexe féminin est distingué du sexe masculin. “Il n’en sera plus ainsi dans l’autre monde” (Lc 20,34-35): là-haut, les prix de la victoire mérités par cette vie commune et sainte du mariage ne sont pas réservés à des hommes et à des femmes mais à l’être humain libéré du désir qui (ici-bas) le sépare en deux êtres distincts.”
 


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Le livre de Jonas
“Les matelots, s’emparant de Jonas, le jetèrent à la mer et la mer apaisa sa fureur.” (Jonas 1, 15)
“Yahvé fit qu’il y eut un grand poisson pour engloutir Jonas. Jonas demeura dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. Des entrailles du poisson, il pria Yahvé son Dieu. Il dit: “de la détresse où j’étais, j’ai crié vers Yahvé et Il m’a répondu.” (Jonas 2, 1-2)
“Après trois jours, Dieu parla au poisson et le poisson vomit Jonas sur le rivage.” (Jonas 2, 11.)
Quand le ricin meurt, Dieu remarque: “Toi, tu as de la peine pour ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit et a péri en une nuit. Et moi, je ne serais pas en peine pour Ninive, la grande ville où il y a plus de cent vingt mille êtres humains?...” (Jonas 4, 10-11)
 


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La prédiction de Balaam
Extrait de F. Van Der Meer, Atlas de l’Antiquité Chrétienne, ed. Sequoia, Bruxelles, 1960

“Et la preuve que vous êtes des fils, c’est que Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils qui crie: Abba, Père! Aussi n’es-tu plus esclave mais fils; fils et donc héritier de par Dieu.” (Epître aux Galates 4, 6-7)
“Voici venue la fin des temps, que prédisait le chant de Cumes:
Le grand cycle des siècles prend un nouveau départ.
Voici que revient la Vierge, le règne de Saturne recommence:
Déjà une nouvelle lignée descend du haut du ciel.” (Virgile, Bucoliques IV)

Texte latin:
Ultima Cumaei venit iam carminis aetas,
magnus ab integro saeclorum nascitur ordo;
iam redit et virgo, redeunt Saturnia regna,
iam nova progenies caelo dimittitur alto.”
Ces vers de Virgile, sur l’âge d’or et le renouvellement du monde apportés par Auguste, furent, au moyen âge, considérés aussi comme une prophétie inconsciente au sujet de la plénitude des temps.”

 
Balaam et la Vierge Mère
(© A. et U. Held)
Escaliers
Catacombe de Priscille

[ Rome, Italie ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Les Catacombes
Description de l'image : 
La Bonne Nouvelle de la vie éternelle
Le salut inespéré
Histoire : 
La structure des catacombes
Mémoire du témoignage des Apôtres
Sens actuel : 
La transfiguration de la vie quotidienne
Signes de la foi : 
Les martyrs, témoins de la foi