|  | | | L’entrée à Jérusalem En entourant son entrée à Jérusalem de tous les signes de la royauté messianique, Jésus offre un dernier appel à son peuple, pour qu’il comprenne le don de Dieu. En assumant les prophéties qui annoncent l’humilité du Messie, le Christ s’oppose à l’attente temporelle de ses contemporains, alors qu’il est venu pour manifester complètement la miséricorde de Dieu. | | Clés de Lecture : | |  L’entrée à Jérusalem La dernière fois que Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, lui et ses apôtres savent qu’il est recherché par les Pharisiens qui veulent sa mort. C’est délibérément qu’il va au devant de celle-ci, sachant que cette fois-ci il ne vient pas seulement célébrer la Pâque, mais l’accomplir. Moïse à libéré les Hébreux et le Christ va délivrer les hommes du mal, de leurs fausses idées sur Dieu. Cette entrée solennelle, il la prépare pour en faire un dernier avertissement au peuple avant d’être trahi par lui.
Ses miracles, en particulier la résurrection de Lazare, continuent d’éveiller l’espoir d’un Messie vainqueur des Romains et à même de rétablir la souveraineté d’Israël. Or Jésus choisit d’entrer sur un ânon pour opposer ce message de paix aux acclamations de la foule, dont il comprend bien qu’elles ont une visée politique, puisqu’on jette des manteaux sous ses pieds. Il y a là un malentendu tragique entre deux symboles qui s’opposent, celui de la royauté temporelle et celui de la mission du Sauveur qui va établir le royaume de Dieu et réconcilier les hommes de tous les siècles avec Dieu son Père.
Quand Jésus a multiplié les pains la foule a voulu le faire roi et il s’est enfui, quand il a ressuscité Lazare la même tentation reprend le peuple qui pense obtenir de lui une action politique, à laquelle Jésus se refuse en se réclamant des signes de l’humilité du Messie, en entrant à Jérusalem sur un ânon, alors que les gens lui opposent les hommages royaux.
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 | L’entrée à Jérusalem mur de clôture du choeur Notre-Dame de Chartres [ Chartres, France ]
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