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Terres d'Evangile / Paraboles /Le bon Samaritain
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| C’est le Christ crucifié qui est le plus proche de tout homme La parabole du Bon Samaritain ne propose pas des modèles de bonnes œuvres sociales mais elle explique comment le Christ nous sauve. Il ne s’agit pas de secours qui laissent les hommes extérieurs l’un à l’autre, mais de la reconnaissance de la valeur exceptionnelle de chacun parce qu’il est aimé par le Christ. | |||||||||||||||
Expérience humaine : | |||||||||||||||
 La ressemblance, source de sympathie Il est remarquable qu’on appelle spontanément intelligents ceux qui pensent comme nous, tandis que ceux qui sont ou différents ou opposés suscitent moins d’estime. Il est relativement facile d’exprimer une solidarité à ceux qui nous sont proches, soit par le sang, soit par la culture, soit par le caractère. Il en va tout autrement de ceux qui nous sont étrangers et d’autant plus qu’ils inspirent une défiance ou une crainte. A ce moment là il faut créer une proximité. La phrase du Christ est très précise: “Qui s’est montré le prochain de l’homme spolié par les brigands?” De fait le dépouillement, les blessures de ce malheureux n’en font plus le prochain de personne, même pas des deux juifs qui auraient peut-être pu voir en lui un fils d’Abraham, mais qui en réalité ne l’ont pas reconnu pour un proche. Et c’est ce samaritain qui s’est rendu le prochain du blessé. Le texte précise qu’il fut touché de compassion au point de s’approcher de lui. La vieille expression qui accompagnait les actes de charité: “pour l’amour de Dieu”, faisait bien droit à cette difficulté humaine de se rendre proche du pauvre et à la dignité que revendiquait celui-ci en demandant l’aumône pour l’amour de Dieu, c’était sa proximité du Créateur, par le seul fait d’exister, qui lui donnait droit à la compassion. On comprend comment le Christ explique, par la parabole du Bon Samaritain, son rôle de Sauveur. | |||||||||||||||
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