|  | | | L’annonce de la fin des temps La simplicité de Nathanaël conduit Jésus à lui révéler à quel événement il va assister pour en être le témoin: le ciel va s’ouvrir et la plénitude de la révélation s’achever par la Passion et la résurrection du Christ. | | Expérience humaine : | |  La recherche du sens de la vie Depuis des millénaires l’absurdité de la vie conduit les hommes à s’interroger sur le sens qu’elle pourrait avoir. Déjà les Babyloniens cherchaient à se rapprocher du ciel pour répondre aux plaintes du “juste souffrant”: ce n’est pas de sa douleur que se plaint le juste, mais de la stupidité de sa situation. Il a cru obtenir le bonheur par sa fidélité comme une récompense et la peine dans laquelle il se débat affecte l’idée qu’il se fait de Dieu. Il conclut avec désespoir: “est-ce que ce qui est bien Dieu l’appellerait mal, est-ce que ce qui est mal Dieu l’appellerait bien?” Cette angoisse métaphysique a été reprise par l’auteur du livre de Job dans la Bible et la fin de ce poème laisse entrevoir une réponse: “Je sais que mon rédempteur est vivant et dans ma chair je verrai Dieu.” Comment voir le sens de ce monde si les cieux ne se déchirent pas? Cette aspiration universelle tend vers le ciel, c’est-à-dire vers l’explication que Dieu seul peut donner au monde. Insatisfaits des raisonnement tentés par toute la terre, les plus audacieux ou les plus humbles ont espéré que les cieux se déchirent pour laisser apparaître la sagesse divine. Après le pourquoi, vient l’attente patiente et tournée vers un au-delà inaccessible jusqu’à ce que Dieu s’y révèle lui-même. Pour discerner cette réponse il a fallu que les apôtres changent de logique et acceptent le paradoxe de la passion du Messie et de sa résurrection. | |
 | Job raillé par sa femme Georges de La Tour (© A. et U. Held)
[ Epinal, France ]
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