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Terres d'Evangile / Résurrection /L’apparition à Thomas
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| Thomas veut voir pour croire A la difficulté de croire de Thomas, Jésus offre un signe indiscutable de sa résurrection: il lui propose de mettre ses doigts dans les plaies de la crucifixion. Elles attestent de l’amour de Dieu pour nous et permettent de croire à la victoire du Christ sur la mort et le mal. Thomas n’accède pas à la foi comme à une conviction philosophique, mais par la relation et le dialogue avec le Christ. | |||||||||||||||
Accomplissement des Ecritures : | |||||||||||||||
 Les fleuves d’eau vive L’importance que saint Jean donne à la parole du Christ invitant Thomas à toucher ses plaies n’est pas surprenante. La foi ne va pas contre l’intelligence, mais elle suppose d’abord un acte de soumission confiante à Dieu miséricordieux. Je peux me convaincre rationnellement de l’existence d’une Transcendance ou d’un Créateur, mais ensuite je ne peux entrer en rapport avec lui qu’en acceptant la révérence due à Dieu, en traduisant ma foi dans un geste concret. Déjà l’évangéliste avait remarqué l’appel de Jésus lors de la fête des Tentes: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi…” (Jn 7, 37) et il rappelait la prophétie: “De son sein couleront des fleuves d’eau vive” (Isaïe 55,1-3). La tradition chrétienne a vu dans la plaie du cœur, d’où ont jailli l’eau et le sang, la source dont parlait le prophète. L’eau jaillissante était une image biblique très frappante, ceux qui habitent un pays aride y reconnaissent le don de la vie et donc le symbole de la bonté de Dieu. Ezéchiel lui-même a décrit l’eau qu’il voyait jaillir sous le seuil du Temple (Ezéchiel 47, 1-12) comme la source qui faisait vivre le peuple Dieu. Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, décrit encore “le fleuve de vie, limpide comme du cristal qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau” (Apocalypse 22, 1) pour la joie de tous les élus. Formé à la lecture de l’Ecriture Sainte, Jean pouvait mieux que d’autres reconnaître la signification de l’eau et du sang jaillis du corps du Christ et il y a reconnu l’eau du baptême et le sang de l’eucharistie, puisqu’il a tant insisté sur la blessure causée par le soldat. | |||||||||||||||
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