Terres d'Evangile / Passion /L’Agonie

 
 
 Le jardin des oliviers
Comment comprendre que le Christ se soumette au stress le plus aigu en présence de ses disciples, alors que le reste de l’Evangile le montre si fort, sinon parce qu’il communie totalement à la volonté de son Père qui l’a envoyé pour sauver les hommes de leurs pires malheurs. Le plus malheureux, le plus humilié des hommes trouve à côté de lui Dieu fait homme.
 
Expérience humaine :
 
La peur
La peur extrême est un sentiment qui appelle la tristesse, le dégoût parce qu’elle exprime la faiblesse humaine parvenue à son paroxysme. Elle ne saurait aller sans un sentiment redoutable de solitude, parce qu’elle isole vraiment des autres celui qui souffre. A ce moment précis, il vit autrement qu’eux, et ses amis eux-mêmes ne peuvent partager sa détresse, le dégoût se répand sur eux aussi dont l’amitié est impuissante à partager la peine de celui qui a peur. La peur rend muet, comme l’enfant maltraité qui est d’autant moins capable de parler qu’il est plus innocent. La publicité comme le reportage n’ont que trop présenté ces images de silence désespéré depuis des décennies.
 
La peur, lavis
M.Diener (© Fondation Parfum de Béthanie)


[ St-Maurice, Suisse ]
Arbre cassé




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  Documents associés : 
Lieu : 
Le jardin des Oliviers
Texte de l'Evangile : 
Luc 22, 39-46
Marc 14, 32-38
Matthieu 26, 36-41
Clés de Lecture : 
L’agonie
Symboles : 
L’huile
Accomplissement des Ecritures : 
Le secours de Dieu dans la détresse
Citations : 
Métropolite Antoine Bloom
Ambroise de Milan, IVe siècle