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Terres d'Evangile / Enfance du Christ /L’Annonciation
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| Emmanuel, Dieu avec nous Dieu soumet sa décision à l’accord de Marie et la réponse de celle-ci entraîne toute l’histoire du monde. | |||||||||||||||
Expérience humaine : | |||||||||||||||
 La responsabilité Le récit surprenant du dialogue entre l’ange et la jeune fille de Nazareth fait dépendre d’elle la venue de l’Emmanuel, Dieu avec nous. Elle n’est pas passive puisqu’elle demande des explications, et oppose au message de l’ange la virginité, à laquelle elle ne renonce pas. Pourtant elle accepte globalement une situation qui pouvait mettre sa vie en danger, selon les lois en usage à son époque. Il ne faisait pas bon pour une femme de porter un enfant de père inconnu. C’est donc un acte de haute responsabilité que pose Marie quand elle accepte d’être la mère de l’enfant Dieu. La confiance absolue qu’elle fait à Dieu répond à la discrétion de celui-ci qui soumet son projet à l’accord d’une fille d’Israël. C’est pour cela que les Pères de l’Eglise ont appelé Marie la nouvelle Eve. Le dialogue que rapporte saint Luc inaugure un nouveau monde sans rapport avec les exemples des mythologies. Celles-ci ont proposé des apparitions divines ponctuelles, fortuites, sans l’accord des créatures, parce que elles tentaient de répondre au vœu insatiable des hommes d’un dieu avec eux. Les temples, les aventures de Jupiter avec Léda ou d’autres trahissent toujours le désir d’une apparition divine, mais en même temps elles rendent celles-ci parfaitement artificielles, puisqu’il n’y a pas d’engagement individuel de la part des créatures, qui risquent leur vie en réponse à l’initiative divine. Comment les hommes auraient-ils pu imaginer l’initiative de la Providence, envoyant “le Verbe demeurer parmi les hommes pour qu’ils voient la gloire qu’il tient de son père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.” (Jean 1, 14) | |||||||||||||||
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