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Terres d'Evangile / Vie publique /Zachée, le Publicain
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| L’étonnante rencontre L’œuvre du Christ n’est pas orientée vers la récompense des justes, mais elle est signe de la miséricorde divine pour les pécheurs. Cette bonté appelle une confiance sans limite. | |||||||||||||
Clés de Lecture : | |||||||||||||
 L’étonnante rencontre Les publicains étaient des Juifs qui avaient accepté de travailler au bénéfice des Romains. A l’époque les receveurs d’impôt avaient le droit de prélever leur propre salaire en même temps que les sommes dues à l’empire. Les gens pensaient donc qu’ils se servaient de l’envahisseur pour s’enrichir aux dépens du peuple élu. C’est dire s’ils étaient méprisés et considérés comme traîtres. C’est pourtant un publicain dont saint Luc décrit l’étonnante démarche. Notable de la ville, il monte sur un sycomore pour voir Jésus. De la sorte c’est lui que le Christ distingue dans la foule et il l’appelle par son nom avant de s’inviter chez ce pécheur, malgré les récriminations des Pharisiens. Quant Zachée décide de faire une large aumône, le Messie se réjouit car, dit-il, “le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.” C’est sans doute cette dernière remarque qui donne la clé de ce qui précède: l’évolution de ce riche publicain est le signe de la mission du Christ. | |||||||||||||
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