Terres d'Evangile / Vie publique /Le repas chez le pharisien

 
 
 La pècheresse pardonnée
Le Christ refuse la proportion que nous établissons entre la reconnaissance sociale et la dignité de chaque homme, en effet , nous traitons spontanément avec des égards ceux qui nous ressemblent et nous attendrions que Dieu fasse de même. Or, en acceptant l’hommage de la prostituée, Jésus choque son hôte qui se croyait en règle avec la loi. Au delà du premier geste d’accueil, il justifie cette femme en proportionnant son salut à la preuve d’amour qu’elle vient de donner.
 
Expérience humaine :
 
Le passé irréparable
Spontanément, le souci de justice va de paire avec le mépris pour le coupable. Que peut-on attendre d’un condamné et même d’un condamnable puisqu’il nous est impossible de réparer le tort qu’il a commis? Il n’est pas possible d’effacer le passé et, tant que la pénitence n’a pas été accomplie, il est même impossible de mettre sur le même pied (de relation) l’innocent et le coupable. Les journaux sont pleins des objections à la réintégration des déviants et la vie familiale elle même oblige l’enfant insolent à des excuses avant de faire la paix avec lui. Ce qui est surprenant dans l’épisode de l’Evangile, c’est que la seule expression de la pécheresse est un geste d’amour, encore marqué par les habitudes en usage chez les prostituées au temps du Christ dont elle baise les pieds, un geste déplacé, qui a choqué le fidèle Pharisien.
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Galilée
Texte de l'Evangile : 
Luc 7, 36-50
Clés de Lecture : 
La pècheresse pardonnée
Symboles : 
Les larmes
Accomplissement des Ecritures : 
Dieu recrée le pécheur
Citations : 
Père Carré
Grégoire le Grand, VIe siècle
Grégoire de Naziance, IVe siècle
Ambroise de Milan, IVe siècle