|
 |
Le chemin des Cathédrales / Révélation /Clef des Ecritures
| |||||||||||||||
| Clef des Ecritures Les prophéties annoncent la mort et la résurrection du Christ et nous achevons de les comprendre grâce aux sacrements. | |||||||||||||||
Présupposés théologiques : | |||||||||||||||
 Le lien entre les sacrements et la Bible La liturgie chrétienne commémore au présent le repas pascal célébré par le Christ il y 2000 ans et y reconnaît l’accomplissement de la totalité de l’histoire humaine. Elle n’est plus évocation d’un souvenir: photos de famille ou honneur rendu aux ancêtres, mais elle est mémorial, autrement dit action qui traverse la durée du temps. Les textes sacrés de l’Ancien et du Nouveau Testament délivrent tout leur sens dans la célébration du mystère en renouvelant chaque fois la familiarité des fidèles avec l’Ecriture Sainte. La catéchèse des premiers Chrétiens commençait par une éducation morale visant à disposer l’esprit à la réception de la révélation. Si on demande une réponse à Dieu, on ne peut le faire qu’en se mettant soi-même en situation d’harmonie avec les autres et avec leur Créateur. Ensuite venait l’initiation sacramentelle. Ce n’est que la semaine suivante qu’une catéchèse biblique expliquait les rites qui avaient été vécus au cœur de la communauté. Car la célébration sacramentelle du baptême et de l’eucharistie est au centre de l’initiation chrétienne parce que elle est mémorial, donc présence mystérieuse de l’instant où Jésus crucifié demande à son Père: “Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”, en même temps la messe célèbre la résurrection affirmée par Jésus à Marie Madeleine: “Je monte vers mon Père qui est votre Père.” En signifiant sa glorification, “ je monte vers mon Père ”. Par les sacrements qu’Il a institués, le Christ prend l’initiative de nous rendre présents à cet instant où, totalement uni à son Père, il peut nous ouvrir l’intimité avec Lui, qui nous adopte pour ses enfants. Cette action pascale fonde l’efficacité des sacrements qui sont ses propres gestes confiés à la médiation des prêtres, lorsqu’ils célèbrent le baptême ou la messe. La matière de ces rites est hautement symbolique, eau, pain et vin, huile et elle sert à des gestes également symboliques : purification et bénédiction du baptême, consécration de l’eucharistie, onction de la confirmation et des malades. Les paroles bibliques qui accompagnent ces rites leur confèrent une force divine qui transfigure la vie quotidienne. La référence aux expériences essentielles de l’homme, besoin d’être pardonné, d’être nourri, de trouver sa place dans la communauté, d’espérer un salut par delà la maladie trouve son sens dans les paroles sacramentelles qui résument le message biblique. Au baptême est proclamée l’adoption par Dieu qui abolit les traces de toute faute, à la messe est offerte la communion au corps du Christ sous les espèces du pain et du vin consacrées par le prêtre, la mission du chrétien dans l’Eglise est célébrée à la confirmation, son union à la passion et à la résurrection du Christ est annoncée par l’onction du sacrement des malades. Ainsi les paroles essentielles de la Bible prononcées pendant la célébration des sacrements, touchent l’âme dans son énergie la plus profonde d’une autre manière que leur seule étude intellectuelle. Ici, le Christ condense le message de l’Ecriture et le rend directement efficace : “ Je te baptise, je te pardonne, prenez et mangez, recevez l’Esprit Saint. ” L’accomplissement ultime de l’Ecriture lui donne tout son éclat. Mais l’énoncé des paroles sacramentelles ne suffiraient pas à faire entrevoir le mystère et comprendre l’innocence du Christ qui fait de sa passion un événement unique car le chrétien a besoin de méditer toutes les paroles de la Bible qui concernent la vie de Jésus. En effet, beaucoup d’hommes ont été condamnés à mort, beaucoup ont été trahis par leurs meilleurs amis, beaucoup ont souffert l’agonie, mais seul le Christ était innocent au point de ne connaître aucune vengeance. C’est ce fait unique que confesse le bon Larron crucifié avec lui: “Pour nous c’est justice, nous payons nos actes, mais lui n’a rien fait de mal… Jésus souviens-toi de moi quand tu viendra dans ton royaume (Luc 23, 41-42)”. | |||||||||||||||
| | |||||||||||||||
Liens associés :  Synthèse de l’histoire sainte, Mosaïque et cuve baptismale, baptistère de St-Mauricehaut de la page | |||||||||||||||
| |||||||||||||||
| |||||||||||||||
