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Le chemin des Cathédrales / Evangile /Temps de Noël
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| Temps de Noël Ce mur de pourtour du chœur est unique parce qu’il présente ensemble l’Evangile, son actualisation dans la vie quotidienne et les sacrements qui nous donnent part à la vie du Christ. | |||||||||||||
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Origène (v.185-253 apr.J.-C.). Dès que Marie eut prononcé la parole que le Fils de Dieu dans son sein lui avait suggérée, l’enfant tressaillit de joie et, dès lors, Jésus fit de son précurseur un prophète. | |||||||||||||
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L’annonce aux bergers, mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris. Le chant des anges: “Gloire à Dieu”, a été développé au premier âge de l’Eglise sous la forme de l’hymne proclamée à la messe. Il appartenait autrefois à la prière de l’aurore, dite l’office de Matines. | |||||||||||||
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Détail des anges. Mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris. Dès le XII°s. les Maîtres de chant de Notre-Dame de Paris créèrent un chant à plusieurs voix superposées qui fit le renom de l’ “Ecole Notre-Dame”. Au XIVe s. les archives du chapitre mentionnent des enfants du chœur de Notre-Dame qui chantaient l’office avec les chanoines et étaient logés et instruits en échange dans le “cloître “ adjacent à la cathédrale. | |||||||||||||
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Saint Augustin (354-430). La nativité. Mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris. Ne trouvant rien de pur chez les hommes à offrir pour eux, Jésus s’est offert lui-même, victime pure...Il n’a donc rien offert qui vienne de nous ? Si, il a offert ce qu’il a reçu de nous; et il l’a offert pur. En effet, de nous, il a reçu, son humanité, c’est elle qu’il a offerte. Et d’où l’a-t-il reçue? de la Vierge Marie, afin de l’offrir pure pour nous qui étions impurs. | |||||||||||||
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Arnoul Gréban Arnoul Gréban, “Mystère de la passion”. Au XVs. le chanoine Arnoul Gréban écrit la conversation des bergers apportant à la crèche : “ ... Une hochette Si très bien faite que merveille, Qui dira clic clic à l’oreille Au moins quand l’enfant pleurera la hochette l’apaisera Et se taira pour une pause.” | |||||||||||||
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Saint Ambroise (339-397 apr.J.-C.) Traité sur l’Evangile de S.Luc 2,44-45.48 sur Luc, 2,1-18 Donc ce petit enfant, que le manque de foi vous fait trouver méprisable, des mages venus d’Orient l’ont suivi sur un si long parcours, se prosternent pour l’adorer, l’appellent roi, et reconnaissent qu’il ressuscitera, en tirant de leurs trésors l’or, l’encens et la myrrhe. Quels sont ces présents d’une foi véritable? L’or est pour le roi, l’encens pour Dieu, la myrrhe pour le mort; autre, en effet, est l’insigne de la royauté, autre le sacrifice offert à la puissance divine, autres les honneurs d’un ensevelissement qui, loin de décomposer le corps du mort, le conservera. | |||||||||||||
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Arnoul Gréban Arnoul Gréban, “Mystère de la passion”, Ballade des Rois Mages. ” ... je connais bien que notre chair humaine A pris au corps de la Vierge puraine Pour racheter tes amis innocents : Reçois mon don, si vrai que tu le sens Offrir de cœur et pour totale somme Présent te fais d’or, de myrrhe et d’encens Toi démontrant Roi, Dieu et mortal homme” | |||||||||||||
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Origène (v.185-253 apr.J.-C.). Fuite en Egypte. Mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris. L’épisode des idoles tombant d’elles-mêmes devant l’Enfant persécuté vient des évangiles apocryphes, ainsi que le palmier supposé se pencher vers Marie pour lui offrir ses fruits rafraîchissants. C’est une méditation très proche de l’enseignement de S.Paul sur la puissance de la faiblesse choisie par Dieu pour se manifester. “Malgré ta faiblesse, si tu approches le Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte...” Il se fait la force de ceux qui le craignent” dit Marie... Si donc tu crains Dieu, Il te communique sa force et sa puissance.” | |||||||||||||
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Saint Ignace d’Antioche (1er s.apr.J.-C.-v.107). Le baptême du Christ. Mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris. Notre Dieu, Jésus-Christ est né et a été baptisé pour que par sa Passion, l’eau fut purifiée. | |||||||||||||
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Thomas d’Aquin (XIIIe siècle) Commentaire de l’Epître aux Colossiens, ed. du Cerf, 1926. 2ème partie, p.31-32 Mais comment le Verbe est-il premier-né? Dieu connaît et lui-même et la créature de la même manière, en son essence, où il voit tout comme dans la première cause effective. Le Fils est la conception intellectuelle de Dieu par laquelle il se connaît lui-même et par conséquent toute créature. En tant qu’il est engendré, le Verbe est donc comme la représentation de toutes créatures, et, comme tel, leur principe. Il est donc premier-né de toute créature parce qu’il est engendré comme principe de toute créature. Saint Paul l’explique dans les paroles suivantes. En lui toutes choses ont été créées. Les Platoniciens supposent que les idées sont les principes et que toutes choses viennent à l’existence en participant à une idée, par exemple à l’idée d’homme. Pour nous, à la place de ces idées, nous mettons un seul principe, le Verbe, Fils de Dieu. En effet, l’ouvrier produit son ouvrage en le faisant participer à la forme qu’il a conçue intérieurement et qu’il revêt, en quelque sorte, d’une matière extérieure : ainsi l’architecte bâtit la maison selon la forme qu’il a conçue en son esprit. Et c’est ainsi que nous disons de Dieu qu’il a tout fait en sa sagesse, parce que la sagesse divine, par rapport aux créatures, est comme l’art du constructeur par rapport à l’édifice. Or cette forme et cette sagesse, c’est le Verbe en qui toutes choses ont été créées comme en une sorte d’exemplaire. “Dieu a parlé, dit le prophète, et toutes choses ont été faites”, car par son Verbe il a tout créé. | |||||||||||||
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