|  | | | Jongleurs et troubadours L’effloraison artistique exceptionnelle née dans la Chrétienté médiévale va de paire avec une joie de vivre dont témoignent l’évolution sociale et la littérature. | | Présupposés théologiques : | |  La foi, condition de la joie La richesse de l’expression de la foi médiévale, qu’elle soit artistique ou populaire est souvent comprise comme un signe de la peur qu’aurait induite la dévotion. Pourtant l’optimisme des pauvres comme des riches tenait à leurs convictions d’être sauvés par le Christ. Un exemple très significatif montre la différence entre l’optimisme des ces siècles de foi et la frilosité de ceux qui les ont suivi: saint François d’Assise, le jongleur de Dieu a été fêté de son vivant par les Italiens, les Français et les Allemands. Le saint qui est aussi drôle que lui est aussi un italien, mais au XVIIe siècle saint Philippe Néri n’a été connu qu’à Rome. La différence entre ces deux personnages montre à l’évidence une connivence entre la Chrétienté joyeuse et François, qui n’a pas existé entre l’Europe grave des royautés centralisées et saint Philippe, fondateur de la congrégation de l’Oratoire. | |
 | Tête d’homme réfléchissant
|  | Jongleur devant le portail de Notre-Dame de Paris
Notre-Dame de Paris [ Paris, France ]
|  | Portrait de saint François Cimabue
Monastère de Subiaco [ Subiaco, Italie ]
|  | Portrait de saint Philippe Néri
Maison généralice des Jésuites [ Rome, Italie ]
|
haut de la page
|
| 
|  |
| |