|  Ste-Marie-Majeure Façade classique avec le clocher On pénètre dans Ste-Marie-Majeure par les portes construites par Fuga au XVIIIe siècle devant la première façade afin d’unifier le décor extérieur du monument remanié à l’époque baroque.
La première basilique à laquelle a succédé celle que nous visitons aujourd’hui était déjà au sommet de la colline de l’Esquilin, qui fait face au Palatin. La base de la colline avait été prise par les empereurs pour y construire des monuments à leur gloire: la Domus Aurea, les Thermes et les greniers de Trajan, mais le sommet du promontoire servait de champs des supplices et on a pu y mesurer 13 mètres de hauteur des restes accumulés dans ce lieu macabre. A cause de cette proximité, le reste de l’Esquilin était occupé dans l’Antiquité par un quartier particulièrement misérable: la Suburre. Dès la venue de saint Pierre à Rome, l’Eglise s’est développée là, apportant une espérance aux pauvres qui étaient stigmatisés par le seul fait de leur domiciliation. |