|  | | | Du spectacle aux jeux du cirque Les souvenirs des horreurs pratiquées dans les cirques romains a causé leur abandon pendant un millénaire et demi. C’est par milliers que les animaux, puis les hommes ont teint de leur sang le sable de l’arène. C’est le souvenir des martyrs qui les a fait restaurer par les papes, leur restituant une nouvelle dignité qui voile la déchéance dont ils ont été témoins. | | Lieu : | |  Le Colisée Lorsque Pierre et Paul vinrent à Rome, on venait de construire le premier amphithéâtre permanent. Lorsqu’il brûla en 64 de notre ère, Néron le reconstruisit en bois en même temps qu’il faisait placer à peu de distance sa statue couronnée du soleil. C’est de cette œuvre colossale que l’amphithéâtre a pris le nom de Colosseum, en français Colisée. En 72, l’empereur Vespasien le fit reconstruire en pierre pour y donner les “ jeux du cirque ”. C’est le plus bel amphithéâtre romain et c’est pourquoi il retient tous les souvenirs attachés à ce genre d’édifice, y compris le martyre des Chrétiens. Ne comportant que 70.000 places assises, il est probable qu’il y eut peu d’exécutions de Chrétiens, réservées à des publics plus vastes, au cirque de Domitien, place Navone, ou au Circo Massimo qui pouvait accueillir 200.000 spectateurs. | |
 | Le Colisée
[ Rome, Italie ]
|  | Intérieur du Colisée avec la Porte des morts (© Colorama studio)
Colisée [ Rome, Italie ]
|  | Amphithéâtre du Colisée
Colisée [ Rome, Italie ]
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La violence des dernières persécutions
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