Terres d'Evangile / Vie publique /La femme adultère

 
 
 L’interprétation de la loi
Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive. Jésus n’a pas nié la faute de la femme adultère, mais renvoyant ses juges à leur propre conscience, il les a obligés à ne pas se servir de la loi pour condamner cette femme. Et mettant en pratique l’essentiel de la loi qui est d’aimer son prochain comme soi-même, le Christ n’a pas hésité à prendre le risque de rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle retrouve le courage d’affronter ceux qui voulaient sa mort.
 
Expérience humaine :
 
Recommencer à neuf
La publicité faite à une faute rend encore plus difficile l’humiliation intime de l’avoir commise. En conséquence, la reconnaissance de cette défaillance, l’aveu du péché est plus onéreux. Souvent le rite du sacrement de pénitence se réduit dans l’imaginaire à cette situation de reconnaître devant un autre qu’on est fautif. Cette étape n’est pourtant qu’un élément de la réconciliation et si elle la conditionne, elle est pourtant moins importante que la conclusion qui blanchit le passé. L’aveu permet de recommencer à neuf. Les films se sont souvent attachés à ce dilemme: comment confronter le coupable et celui qui peut le pardonner, c’est à dire lui rendre son honneur. Quelques uns des auteur dramatiques ont été jusqu’à reprendre le message évangélique: “Moi non plus je ne te condamne pas, vas et désormais ne pèche plus.”
 
Le Christ et la femme adultère
Rembrandt (© A. et U. Held)

National Gallery

[ Londres, Royaume-uni ]
Le Christ et la femme adultère, détail
Remdrandt (© A. et U. Held)

National Gallery

[ Londres, Royaume-uni ]


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  Documents associés : 
Lieu : 
Le Temple
Texte de l'Evangile : 
Jean 8, 1-11
Clés de Lecture : 
L’interprétation de la loi
Symboles : 
Les alliances
Accomplissement des Ecritures : 
La fidélité de Dieu plus forte que le pêché
Citations : 
Augustin (354-430)
Ambroise de Milan, IVe siècle