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 Emailleur
L’attention accordée à la lumière a poussé les hommes du Moyen Age à développer l’art de l’émaillage.
 
Technique :
 
L’art de remplacer les rayons du soleil par l’éclat de l’or
L’émailleur prépare son travail à partir d’un dessin très précis.
Dans la technique dite du cloisonné, l’artisan forme des cloisons de cuivre ou d’or qui enserreront les couleurs et place ce filet de métal sur une couche d’émail, pâte translucide obtenue par le mélange de silicates fondus avec de la soude et colorée d’oxydes métalliques, à laquelle la cuisson les fixera.
Entre ces cloisons, qui empêchent les couleurs de s‘interpénétrer lors de la fusion, il pose la couche d’émail humide d’apparence terne. C’est en passant par le feu que les couleurs prendront leur intensité, leur éclat ou leur transparence.
Le décor en émail peut être complété par l’incrustation de perles, de pierres précieuses, voire de camées.
Une autre technique, celle du champlevé, consiste à creuser des alvéoles dans le cuivre ou le bronze avec un burin ou un acide pour y déposer l’émail.
Les principes de cet art sont restés les mêmes qu’au Moyen Age, même si l’électricité a remplacé le bois du four.
 
Gros plan de divers objets et dessin


Mains et petits pots


Fixation des filets


Pose du cloisonné


Le four de l’émailleur


 

Liens associés :

Les reliquaires de saint Maurice

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  Documents associés : 
Lieu : 
Châsse de l’abbé Nantelme et Aiguière, trésor de l’abbaye de St-Maurice
Histoire : 
De la lointaine antiquité au Moyen-Age
Présupposés théologiques : 
Les signes de la présence du Christ.
Symboles : 
La réverbérance de la lumière